La situation sanitaire exceptionnelle que nous connaissons depuis mars 2020 a eu pour effet de généraliser le télétravail afin d'assurer la continuité d'activité. Aujourd'hui, d'autres raisons économiques et financières incitent HSBC à élargir le recours au télétravail. Le projet immobilier de réduction massive des surfaces occupées à Coeur Défense illustre cette évolution majeure.
Les salariés plébiscitent ce mode de fonctionnement qui permet un meilleur équilibre vie privée / vie professionnelle et participe à l'amélioration de la qualité de vie au travail. Les mentalités ont profondément évolué et la CFDT, consciente des enjeux, s'inscrit résolument dans cette démarche.
En 2019, 1097 salariés (Fonctions Centrales ou du siège essentiellement) étaient en télétravail dont 720 sur 1 journée par semaine. 1286 salariés ont pratiqué ponctuellement le Flexiwork, réservé uniquement aux cadres au forfait.
Avec cet avenant, plus de 4000 salariés pourront télétravailler de manière régulière (soit 8 ou soit 12 jours par mois) et tous les salariés des agences physiques RBWM auront la possibilité de télétravailler sur la base de 30 jours maximum par an contre ZERO auparavant. Jusqu'à présent, la Direction s'était toujours opposée à notre demande. De plus, contrairement à l'accord de 2018, l'avenant intègre les situations de PCA.
La CFDT a obtenu :
POUR LE TELETRAVAIL REGULIER
- Une allocation d'équipement matériel de 300€ avec effet rétroactif au 01/01/2021
- Une allocation annuelle de 160€ pour 8 jours de télétravail ou bien 240€ pour 12 jours
- Une allocation forfaitaire mensuelle de tickets restaurant versée les 12 mois de l'année
POUR LE TELETRAVAIL OCCASIONNEL
- Une prime de 150€ pour l'année 2021
- Une allocation de tickets restaurant
Des points restent à améliorer et notamment :
- L'allocation pour frais de fonctionnement qui reste faible
- Pour les télétravailleurs occasionnels, un nombre de jours insuffisant et pas d'équipement fourni par l'entreprise.
Certains trouvent que cet avenant ne va pas suffisamment loin. Oui, il est loin d'être parfait car il reste un compromis. La CFDT, signataire de l'accord de 2018, considère qu'il apporte une réelle progression pour l'ensemble des salariés. Cet avenant ayant une durée de vie limitée d'un an, la CFDT ne voulait pas priver l'ensemble des salariés de ces avancées, n'en déplaise peut-être à la CFTC, pourtant signataire en 2018.